Régime de transit au Mozambique

Mozambique Intégration régionale Activités

Le corridor de Maputo répond principalement aux besoins de l’arrière-pays de l’Afrique du Sud voisine. Contrairement au parcours direct qui utilise les ports sud-africains, le passage par le Mozambique exige de se plier à une procédure de transit douanier. Aux difficultés que présente la traversée d’une frontière internationale viennent encore s’ajouter les problèmes causés par des volumes relativement faibles et le déséquilibre des échanges, ce qui nuit à la croissance du commerce le long du corridor.

L’Initiative logistique pour le Corridor de Maputo (MCLI), un groupe d’action mis sur pied par des utilisateurs privés, des prestataires de services logistiques et des organismes gouvernementaux, a recensé les principaux obstacles et évalué leur impact sur la compétitivité du corridor. Profitant de la réalisation, par les autorités mozambicaines, d’un examen de la législation douanière visant à faciliter la mise en service du guichet unique électronique au Mozambique, le SSATP a offert son aide au MCLI pour la mise en commun des efforts déployés par l’ensemble des parties prenantes en vue de modifier les aspects de la législation qui nuisent à l’efficacité du corridor.

Les principales recommandations formulées par les parties prenantes concernant les changements à apporter au régime de transit mozambicain visent cinq composantes universelles de ce genre de régime :

  • réglementation de transit ;
  • cautionnements ;
  • manifestes ;
  • autorisations des procédures de transit ;
  • engagement des parties prenantes.

Ces recommandations ont été bien accueillies par les autorités mozambicaines. Elles ont été incorporées dans la législation révisée qui a par la suite été approuvée par le Parlement et publiée en octobre 2012. Comme cette législation s’applique à l’ensemble du pays, son incidence positive ne se limitera pas à la compétitivité du corridor de Maputo mais s’étendra aux autres corridors de transit du Mozambique, et en particulier à ceux qui servent les ports de Nacala et de Beira. Le SSATP a notamment contribué au suivi de la formation offerte aux transitaires du Mozambique pour les mettre au fait de l’application de la nouvelle législation