En avril 2024, deux villes africaines, Freetown et Kumasi, ont accueilli des ateliers de renforcement des capacités qui ont rassemblé des fonctionnaires et des opérateurs de transport public pour relever collectivement les défis de la mobilité urbaine. Organisés par le SSATP et combinant une expertise internationale et locale, ces ateliers se sont concentrés sur l'amélioration des transports publics, et plus particulièrement sur la professionnalisation des services de transport artisanaux.

Dans les villes en développement, en particulier celles de taille petite à moyenne, le transport public « informel » ou « artisanale » est le principal moyen de transport de passagers. Le secteur des transports publics informels fournit une mobilité et un accès irremplaçable et généralement abordable, en particulier pour les plus démunis.

Dans le but de mettre en place une approche intégrée pour la gestion durable des transports urbains et de la mobilité dans les villes africaines, en s'appuyant sur le cadre de l'EASI, le pilier Transports urbains et mobilité (UTM) du SSATP a réalisé des études de diagnostic dans les principales zones urbaines de douze pays pilot

Au cours des deux dernières décennies, les gouvernements africains et les communautés économiques régionales (CER) ont réformé, et continuent de réformer leurs politiques et stratégies du secteur des transports.

Le corridor de transport Abidjan-Lagos est le principal corridor de transport est-ouest en Afrique de l'Ouest, reliant les capitales de cinq pays (Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria).  Les déplacements le long de ce corridor sont reconnus comme essentiels au développement socio-économique de la région, mais ils offrent également des possibilités de transmission rapide de maladies transmissibles, notamment le VIH/sida.