En 2010, la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS)  a demandé des fonds au SSATP pour mener une étude de référence sur le Corridor Brazzaville-Kinshasa-Bangui-Kisangani en vue d'établir un observatoire des barrières non physiques. La CICOS est une organisation sous-régionale créée en 1999 entre la République du Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo et la République démocratique du Congo, après la signature d'un accord d'établissement d'un régime fluvial uniforme.

Cette activité vise à appuyer la formulation de politiques, de stratégies et de plans d’action sur le transport rural conformes au cadre de politiques élaboré par le SSATP afin d’accroître la contribution du transport rural à la réduction de la pauvreté et à la croissance. Le cadre en question est un élément important des recommandations stratégiques formulées par le SSATP au sujet du transport rural. Il met l’accent sur l’intégration du transport rural dans le champs du développement rural, et sur l’établissement de liens plus étroits avec le secteur de l’agriculture.

Pour répondre aux préoccupations suscitées par l'augmentation de la congestion des grandes villes africaines, le SSATP s’emploie à élaborer un document de sensibilisation pour faire valoir auprès des décideurs l'urgente nécessité d'agir. Ce document s’inspirera des bonnes pratiques ayant fait leurs preuves dans le domaine de la mobilité et de l'accessibilité en milieu urbain en Afrique et sur d'autres continents. Ses objectifs seront les suivants :