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Note conjointe de la Banque mondiale et du SSATP sur COVID-19 et les transports publics en Afrique sur COVID-19 et les transports publics en Afrique

La pandémie de COVID-19 entraîne une récession économique mondiale sans précédent et une détresse sociale généralisée. Malgré son arrivée tardive en Afrique subsaharienne, COVID-19 se propage rapidement et les mesures de lutte contre le coronavirus ont eu de graves répercussions économiques et sociales. De l'aviation à la logistique et aux transports publics, COVID-19 a complètement bouleversé le secteur des transports.

Atténuer et répondre au changement climatique dans le secteur des transports en Afrique

Le secteur des transports joue un rôle clé dans la réduction des émissions de CO2. Le secteur représente en effet plus de 90 % de la demande primaire de pétrole et est responsable de 22 % des émissions de provenant de la combustion de carburant (AIE, 2010). Alors qu'en Afrique les émissions de CO2 dues aux transports sont encore relativement faibles (émission de CO2 par habitant de 215 kg en 2008), la demande totale de pétrole du continent ira en s'accroissant (2,98 millions de barils par jour en 2008 à 3,7 millions en 2030).

Indicateurs de gouvernance pour le secteur des transports en Afrique

SSATP conisère la gouvernance comme une question transversale dans son Deuxième plan de développement en cours (2009-2013). Comme un premier pas vers un plus grand effort de plaidoyer visant à améliorer la gouvernance dans le secteur des transports en Afrique, le SSATP a identifié un sous-ensemble critique des indicateurs de gouvernance dans le secteur des transports qui peuvent être utilisés pour démontrer, d'une façon mesurable claire, la qualité de gouvernance dans un pays / secteur / sous-secteur particulier.

Forum pour un Transport Durable en Afrique (ASTF)

Le SSATP, la Banque mondiale, ONU-Habitat, le PNUE et le Gouvernement du Kenya lancent le Forum pour un Transport Durable en Afrique (ASTF) comme une plate-forme pour les parties prenantes africaines pour apprendre, partager, s'engager conjointement et initier un cadre d'action visant à réduire la congestion et les émissions de carbone et améliorer la sécurité routière, la santé et l'accessibilité de ses citoyens.

Cartographie des « points chauds » du VIH le long des corridors de transport en Mozambique

Certaines des zones où l’incidence du VIH/sida est la plus élevée se trouvent le long des corridors de transport, en particulier près des postes frontières où passent en grands nombres camionneurs, travailleurs migrants et professionnels du sexe. Ces zones où les voyageurs convergent pour se reposer, faire le plein de carburant, manger ou passer la nuit, et où on trouve des divertissements d’ordre sexuel, sont des « points chauds » très favorables à la transmission du VIH.

Travailler avec les entrepreneurs routiers pour prévenir l'infection par le VIH : Expérience et leçons du programme du secteur routier en Éthiopie

Le projet de développement du secteur routier en Éthiopie (RSDP), mis en œuvre par l'Autorité éthiopienne des routes (ERA), a été le premier projet de transport à inclure des clauses d'atténuation du VIH/SIDA dans les contrats de travaux. Les travaux ont commencé en 1998 et il a fallu trois ans pour intégrer les activités de prévention et de contrôle du VIH/SIDA au sein de la ERA et dans les projets de construction du RSDP.

Examples of Public and Private Initiatives for Tackling HIV/AIDS

Certains programmes de lutte contre le VIH/sida — principalement ceux axés sur la prévention — comprennent des politiques, stratégies et modes de prestation de services qui font intervenir le transport routier ou ferroviaire, ou d’autres modes de transport. Ces activités sont menées par le secteur public, par le secteur privé ou en collaboration par les deux. On peut mentionner par exemple:

Abidjan-Lagos Transport Corridor Project

Le corridor de transport Abidjan-Lagos est le principal corridor de transport est-ouest en Afrique de l'Ouest, reliant les capitales de cinq pays (Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria).  Les déplacements le long de ce corridor sont reconnus comme essentiels au développement socio-économique de la région, mais ils offrent également des possibilités de transmission rapide de maladies transmissibles, notamment le VIH/sida.